Mercredi 14 mai

 

Nous sommes arrivés à l’aéroport de Lomé après 6h de vol. Nous avons été accueillis chaleureusement par le Docteur Koffi Kara-Peketti et sa fille Corinne.

 

Jeudi 15 mai

 

Nous allons à la rencontre du chef canton de Togblékopé dénommé Togbui Hola Kpododra Victore IV et de nos autres partenaires.

Les chefs de cantons se succèdent de père en fils après décès. (Si litige des élections sont organisées.)

Nous avons exposés les modalités de notre projet à nos collaborateurs. Ils ont acceptés avec enthousiasme ce projet.

 

1/ Le problème posé

 

Le chef du canton nous a montré les photos (ci-dessus) de l’école dévastée après un vent violent et de fortes pluies. Cependant cet incident ne se serait jamais produit si des arbres avaient été plantés préalablement pour protéger l’école.

 

2/ La solution

 

Cette année nous avons entrepris d’étendre le projet Yaka Planter du village du Yaka à la capitale du Togo, Lomé. Pour se faire, nous allons organiser un tournoi de football inter-village réunissant 8 équipes. Le but étant de fédérer les villageois autour du football l’après-midi pour que ceux-ci plantent les arbres le matin. En parallèle nous consacrerons des journées à la sensibilisation et la prévention concernant la déforestation dans les différentes écoles de Lomé. Par ailleurs chaque participant au tournoi aura l’arbre qu’il a planté à son nom et devra en conséquence l’entretenir au fil des années pour obtenir un résultat sur le long-terme.

A la suite de cette rencontre, nous avons écrit une lettre à chaque équipe pour les convier dimanche 18 mai à une réunion pour leur expliquer le déroulement du tournoi et de la plantation. Entre autre, une lettre a été envoyée à l’association «    «  pour obtenir le terrain nécessaire à la réalisation du tournoi.

 

Vendredi 16 mai

 

Nous nous rendons à Kuma Konda pour rencontrer le naturaliste dénommé Prosper. Celui-ci nous explique l’intérêt du reboisement au Togo malgré une forêt tropicale luxuriante et verdoyante.

En effet, cette forêt est victime de la main de l’homme. Les arbres sont abattus pour produire du charbon et répondre au développement économique du pays. Cependant la forêt n’est pas gérée durablement et donc la désertification ne cesse de progresser. Malheureusement, la population augmente et celle-ci a besoin de ses arbres pour se protéger des dangers du soleil (déshydratation, insolation, etc).

 

Samedi 17 mai

 

Sur la route du retour vers Lomé, nous avons rencontré Samuel, le pépiniériste du village de Togblala . Nous avons acheté 150 plants de Mawogen.

Ces arbres ne donnent pas de fruits mais sont dotés de larges feuilles qui protègent les villageois du soleil et permettent d’attirer la pluie. De plus, ces arbres ont une croissance très rapide.

 

Dimanche 18 mai

A 16h, nous avons organisés une réunion avec les différents chefs d’équipes et entraineurs invités à participer au projet. 6 équipes sur les 8 ont répondu présentes. Le projet a été accepté avec enthousiasme par l’ensemble des personnes présentes. Par contre, la gratuité du match pour les supporters à susciter débat. En effet, les représentants des différentes équipes souhaitaient que l’accès au match soit gratuit. Cependant le terrain utilisé est délimité par une clôture et ne peut contenir qu’un nombre limité de supporters pour éviter tout débordement. En conséquence, faire payer le prix de l’entrée pour financer un arbre permet d’impliquer les villageois qui le souhaitent dans le reboisement de leur localité.

A 18h nous avons accueilli notre collègue Constance Decorne à l’aéroport de Lomé.